Catégorie : Spec Description FR

 

Dans cette nouvelle création, Nino D’Introna s’est emparé de quatre courtes pièces tirées de “Dernières nouvelles de l’eau vive”, le tout nouveau recueil de nouvelles fantastiques et théâtrales de Stéphane Jaubertie.
L’EAU est l’élément qui caractérise les quatre pièces, le pivot central comme un inéluctable destin qui traverse la vie des personnages.
Autre vie, la plus courte de ses pièces (peut-être quelques secondes) donne à voir un père et son fils sur un quai devant la nostalgie des bateaux qui partent… Dans ma nature, met en scène un garçon et une fille irrésistiblement attirés par les larmes qu’ils entendent au loin dans la forêt. Mon ombre une histoire de sororité agitée par le tumulte des vagues et enfin, Le Fils de la baleine raconte le récit d’une mère baleine qui tous les jours prend plus de place.

 

« Ma génération a grandi avec des murs qui s’écroulent, les générations actuelles grandissent avec des murs qui remontent ».

J’ai donc décidé de développer cette considération et proposer un spectacle, aux jeunes et aux adultes sans moralité ni préjugés, dans lequel deux comédiennes, deux êtres réels mais abstraits aussi, se retrouvent, construisent, détruisent et vivent devant et autour d’un mur.

Objet repère essentiel de la pièce, ce mur sera le pivot dramaturgique pour développer toutes les contradictions et les possibilités de relations humaines qui déclenche.

Un mur c’est une division, une fermeture, une barrière de communication mais aussi une défense.

Les deux comédiennes, avec l’aide de la lumière, le silence ou la musique et une vidéo qui transforme la nature du mur, construiront lentement un monde varié de relation, entre conflit et amour, comique et tragique, poétique et fantastique.

Notre objectif sera celui de solliciter le public pour vivre avec le plateau une « expérience » de cette complexe émotion qui nous traverse quand on se retrouve face à un mur, quand on le voit construire ou détruire. Hier, comme aujourd’hui, ou demain quand nous ne serons plus là mais les murs peut-être oui.

Nino D’Introna

Parachute parle de deux frères : l’un qui existe et l’autre qui est absent ; l’un qui existe et l’autre qui est rêvé ; l’un qui existe et l’autre qui est toujours présent bien qu’il ait cessé d’exister… Sous la forme de deux monologues croisés, ces deux frères racontent de manière parallèle leur naissance : ils entremêlent leurs souvenirs pour composer l’histoire de leur famille et leurs propres destins…

Parce que tous les animaux ont déserté l’île sur laquelle ils habitent, Gaétan raconte à son jeune frère Yaël à quoi ressemblait la vie avant ce vaste exode. Mais comment imaginer ce qu’on ne connaît pas ? Pour combler sa curiosité, Gaétan décide d’emmener son cadet sur la grande terre, à la découverte de toutes ces bêtes qui le font rêver.

Quel bonheur de retrouver l’humour tendre et les mots facétieux de Stéphane Jaubertie, qui trempe sa plume dans l’encre des sentiments, toujours à fleur de rire et de larmes.

Quelle émotion de plonger dans ce décor épuré où le metteur en scène déploie une toile immaculée, sur laquelle se reflète l’âme des personnages. Le duo est irrésistible. Le voyage inoubliable.

Par la magie du théâtre et d’une mise en scène ciselée, Nino D’Introna
nous offre sa vision du Petit Chaperon rouge. Ne privilégiant ni la version de Charles Perrault ni celle des frères Grimm, il revisite en toute liberté ce conte mythique, déstructure le récit pour en éclairer chaque recoin et nous surprendre encore.

Si la peur du loup est au cœur de ce voyage initiatique, l’humour burlesque surgit du plus profond de la forêt. Irrésistiblement, l’innocence côtoie le danger, le rire et le drame cheminent main dans la main. Habilement cernés, les personnages révèlent toute leur complexité, leur humanité aussi. Chacun des âges de la vie est célébré dans cette histoire sans fin.

En 1849 à Londres, Sir Archibald Léopold Ruthmore acquiert une dent de taille impressionnante. Convaincu qu’elle appartient à un géant, le savant entreprend un périlleux voyage dans l’espoir de rencontrer les derniers géants de la planète. Leur découverte dépassera ses attentes, mais la révélation de leur existence aura des conséquences dramatiques. Mis en espace sous la forme d’une lecture-spectacle intimiste, le conte de François Place résonne avec force et poésie. Seul en scène, Nino D’Introna nous entraîne dans un périple initiatique tissé de rêve et d’émotion. La puissance de la musique, la beauté des images échappées du livre et le pouvoir des mots nous enchantent. Cette parenthèse exceptionnelle nous invite à faire preuve de plus d’humanité.